JO-2024-Escrime : «Aller le plus loin possible en dépit de la difficulté de la mission»

L’équipe nationale algérienne d’escrime aspire à aller le plus loin possible lors des Jeux olympiques 2024 à Paris (26 juillet-11 août), en dépit de la difficulté de la mission qui attend les escrimeurs algériens engagés dans ce rendez-vous important, selon la Fédération algérienne de la discipline.

«Nos athlètes vont tout faire pour atteindre un stade avancé dans les épreuves d’escrime à Paris, en attendant l’issue du tirage au sort de la compétition, qui permettra aux escrimeurs d’avoir une idée claire de ce qui va les attendre. Le tirage va jouer un rôle important dans le parcours de nos représentants, même si la mission sera difficile en présence des meilleurs tireurs du monde», a affirmé Samir Hamoudi, responsable de la cellule de la communication à la FAE.

Les JO de Paris représenteront la 7e participation pour l’escrime algérien, après les éditions 1996, 2004, 2008, 2012, 2016, et 2020. Lors du prochain rendez-vous olympique, l’Algérie sera représentée par cinq athlètes : Salim Heroui (fleuret), Zohra Kehli (sabre), Kaouther Mohamed Belkebir (sabre), Saoussen Boudiaf (sabre), et Chaïma Benadouda (sabre). Le début des épreuves est prévu le lundi 29 juillet et s’étaleront jusqu’au samedi 3 août.

En vue de ces JO-2024, les athlètes algériens se sont préparés en Algérie et à l’étranger, tout en prenant part à des coupes et championnats mondiaux «pour améliorer leur classement mondial».

Heroui, Boudiaf, et Kehli, sociétaires de clubs français, ont effectué leur préparation à l’étranger.

Heroui s’est préparé à Champigny (région parisienne) avant de rejoindre la capitale italienne Rome le 14 juillet dernier, à partir de laquelle il va rallier Paris pour entrer dans le vif du sujet.

De son côté, Kehli a choisi de peaufiner sa préparation à la prestigieuse Académie Bauer à Orléans (France), alors que Boudiaf a préféré s’entraîner avec son club de Roubaix (France).

En revanche, les deux autres escrimeurs, Benadouda et Belkebir, ont été contraints de rester travailler en Algérie, sous la houlette des deux entraîneurs, Zaoui Berrak et Hamma Antar, «en raison d’un problème relatif à l’obtention d’un visa de longue durée», selon la même source.