L’athlète Walid Bidani, seul haltérophile algérien présent aux Jeux olympiques de Paris, rêve de réussir un podium olympique, à l’occasion de la 33e édition des JO, en dépit de la concurrence qui s’annonce rude, dans ce sport de force par excellence.
«Notre athlète, sous la conduite de son entraineur Mohamed Benmiloud, s’est préparé sereinement en Turquie et dans de très bonnes conditions. Il est très concentré et animé d’une volonté de bien faire, et surtout l’envie de réussir et laisser son empreinte dans ces jeux olympiques», a déclaré à l’APS, le Directeur technique national de la fédération algérienne d’haltérophilie, Mohamed Bouabech.
«Dans cette catégorie de poids des Super-lourds, la consécration va se jouer sur de petits détails, et la forme de l’athlète le jour J déterminera ses résultats. Pour notre athlète, l’espoir d’une belle prestation est permis. Bidani possède le potentiel et la volonté pour se distinguer», a affirmé le DTN.
Pour rappel, l’athlète algérien avait raté les derniers JO à Tokyo, pour avoir été testé positif au Covid-19, quelques jours avant le début des joutes, alors qu’il était en stage pré-compétitif en Turquie. Il faisait partie des sérieux prétendants pour une médaille à Tokyo dans la catégorie des +109 kg.
«Son forfait de dernière minute aux JO de Tokyo lui est resté en travers de la gorge, et pour cette raison, il compte bien saisir sa chance à Paris, pour pourquoi pas devenir, le premier haltérophile algérien à décrocher une médaille olympique. Une certitude, Bidani partira aux JO-2024, déterminé et avec un bon moral», a assuré le DTN.
«Durant le stage de Turquie, le champion d’Afrique en titre, a travaillé à 95% de sa charge maximale. Lors des Jeux olympiques, une seule médaille est attribuée aux athlètes du podium. C’est le total olympique (les charges de l’arraché et de l’épaule -jeté) qui est comptabilisé. Notre athlète est serein et concentré sur l’événement qui caractérise un long cycle de travail», a expliqué Bouabech.
«Lors de cette ultime phase de préparation, son entraineur Mohamed Benmiloud a insisté surtout sur la préparation psychologique de l’athlète, sans lui mettre de la pression. Sur le plan mental, notre athlète est fort et veut prouver qu’il a sa place dans le gotha mondial d’une discipline très difficile et dans une catégorie de poids qui l’est encore plus», a expliqué le DTN.